Le système familial

La thérapie familiale a vu le jour dans les années 1950 quand des thérapeutes ont commencé à constater que certains changements psychologiques chez une personne avaient des répercussions sur tout le système familial. La famille devient partie prenante du processus thérapeutique même si cette famille n’y est parfois pas présente en intégralité. La transmission familiale est analysée sur trois générations permettant ainsi d’établir les causalités des symptômes du trouble familial.
Le point de départ du traitement consiste à étudier les modes de communication et d’interaction au sein de la famille. On découvre souvent qu’un membre est le « délégué » porteur des symptômes (anxiété, dépression, impulsivité, troubles alimentaires, abus de substances, etc.) et que c’est en lui que se cristallise le déséquilibre du système familial.
Tous les membres de la famille sont convoqués à cet effort de réhabilitation. Le thérapeute familial remet en valeur l’importance de la cellule familiale afin de lui restituer son rôle fédérateur. Ce travail de restauration permet de recouvrer complicité entre époux et épouse, entre parents et enfants.
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Passerelle entre passé et présent

Le thérapeute doit incorporer dans son analyse de la situation une image de la famille en son entier même si le travail se fait individuellement. Le thérapeute étudie les rôles joués ou revendiqués, les rites salutaires ou néfastes, les mythes familiaux, les croyances religieuses et culturelles. Menant son enquête de façon pragmatique, il explore les interactions, repère les alliances, les pouvoirs, les conflits et explore le fonctionnement de la dynamique familiale.
Il va employer ses observations à décrypter l’intimité du système familial afin d’aider à mieux rééquilibrer les relations en désarroi. C’est la découverte de ces nouveaux équilibres qui va à son tour favoriser une communication assainie.
Les événements sont au passé mais c’est au présent que se conjuguent les solutions.
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